Jouer la carte de la seconde main et de l’approche hybride : une nécessité pour mener à bien sa transformation digitale
La transformation numérique est désormais un projet stratégique pour l’ensemble des entreprises et structures publiques qui doivent moderniser leurs outils digitaux afin de répondre aux nouveaux usages du marché et permettre à leurs collaborateurs de travailler dans les meilleures conditions. Pour autant, il est important de bien mesurer les coûts liés à ces projets et notamment sur le volet « licences logicielles ».
Cloud et solutions SaaS : attention aux coûts d’utilisation
Si le SaaS et le Cloud Computing sont désormais incontournables et offrent de réels bénéfices aux entreprises, il n’en demeure pas moins que les coûts associés peuvent être prohibitifs (un rapport allant de 1 à 10). Cette donnée est importante à prendre en compte avant de migrer intégralement vers le SaaS.
En ce sens, il est utile de définir précisément quels sont ses besoins pour voir si le SaaS est une réponse adaptée ou pas. En effet, à titre d’exemple, beaucoup de fonctionnalités proposées dans Office 365 (par exemple sur le volet collaboratif) ne sont pas utilisées par nombre d’entreprises. Inutile donc de dépenser des sommes importantes pour s’équiper en Office 365.
Ne pas nécessairement passer du tout au rien
Une bonne stratégie peut consister à adapter une approche hybride en matière de souscription de licences logicielles. Ainsi, pour certains profils au sein de son organisation, il peut être intéressant de choisir tel ou tel type de solutions.
Certains pourront bénéficier de solutions Saas qui intègrent des outils spécifiques et utiles à leur travail et d’autres des versions On-Premise de seconde main (bureautique, bases de données, etc.) qui leur suffiront pour mener à bien leurs missions sans dégrader la qualité de leur travail. Cette approche segmentée est pertinente et permet aux entreprises de s’équiper de logiciels performants et sécurisés à juste prix.
À travers une telle approche, les organisations privées de toutes tailles et les structures publiques peuvent également initier un projet RSE et prendre le virage de la sobriété numérique qui est un élément clé pour ces prochaines années. La seconde main en matière de licences logicielles offre donc de nombreux avantages à plusieurs niveaux : financiers, productivité ou encore écologiques. Il s’agit aussi d’un excellent moyen de conserver une certaine forme de souveraineté vis-à-vis des fournisseurs de technologies et de ne pas avoir à passer obligatoirement par le SaaS.
Par Habibou M’BAYE CEO Softcorner